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Le pôle s’éloigne des côtes de l’île d’Ellesmere (Arctique Canadien) en direction de la Sibérie, à la vitesse de 55 kilomètres par an. A ce rythme il dépassera le détroit de Béring en 2020 ! Rappelons que l’axe géomagnétique passant par les deux pôles magnétiques nord/sud fait un angle de 11,5° par rapport à l’axe de rotation de la terre. Ainsi le pôle nord magnétique est distant du pôle nord géographique. Du fait de son actuel « glissement » vers le nord-ouest, son éloignement du pôle géographique qui était d’un millier de kilomètres est actuellement ramené à 550 kilomètres ; très exactement à 83,95° Nord de latitude et 121,02° Ouest de longitude. En 1831, l’explorateur britannique James Ross l’avait localisé pour la première fois à 2.750 Kms du pôle nord géographique ! Jusqu’en 1989 son déplacement s’est fait à un rythme d’une dizaine de kilomètres/an puis s’est brusquement accéléré dans les années 90 pour atteindre aller jusqu’à atteindre des "pointes" de 60 kilomètres/an. Voici l’explication de Arnaud Chulliat qui présentait ses conclusions la semaine passée lors d’une conférence de l’Américan Geophysical Union : « ces variations seraient dues à de brusques changements survenus à la surface du noyau, à plusieurs milliers de kilomètres sous terre. Ce noyau est composé d'une «graine» de fer solide et chaud (5 000 °C) de 1 200 kilomètres de rayon qui baigne dans une enveloppe liquide (ou noyau externe) de fer (à 80 %) et de nickel, animée de mouvements de convection, à la manière d'une casserole d'eau que l'on met à bouillir sur le feu. Ce sont ces mouvements qui génèrent le champ magnétique terrestre, comme le ferait une énorme dynamo ».
L’archipel norvégien des Lofoten, situé au nord du cercle polaire arctique a été privé d’électricité une bonne partie de la journée de mardi dernier en raison d’une panne de réseau. Selon le fournisseur local d’électricité « Lofotkraft », celle-ci est survenue sur le principal câble électrique desservant l’archipel. Près de 30.000 habitants se sont ainsi retrouvés dans le grand noir et sans chauffage, -n’ayant pour beaucoup pas d’autres sources alternatives de type bois, pétrole ou gaz- par rapport aux systèmes électriques très répandus dans la région. La panne s’est produite aux environs de 09H00 à un moment de la journée où le secteur est encore plongé dans une totale obscurité. A cette époque de l’hiver polaire, les températures étaient d’environ –12°C. Heureusement les gens du cru sont habitués au froid et possèdent des vêtements chauds !
Connue pour ses exploits de navigatrice, Isabelle Autissier a marqué l’année 1991 en étant la première femme à avoir accompli un tour du monde en compétition. Depuis longtemps, par de nombreux mandats elle s’est engagée dans la préservation de l’environnement : Administratrice des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), Administratrice de la Fondation de France, Ambassadrice de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme, Vice-Présidente du Grenelle de la Mer. A 53 ans, après deux années de participation au Conseil d’Administration de la branche française du WWF (*), elle vient d’endosser une toute nouvelle fonction, en y étant élue Présidente le 22 décembre dernier. Au micro de Pascal Humeau d’Europe 1, Isabelle Autissier se dit déçue de ce qu’il s’est passé à Copenhague. C’était pour elle une « échéance vraiment importante. Or, la nature ne se satisfait pas de déclarations d’intention » et regrette que « l’on continue à faire passer le PIB devant tout le reste en oubliant les hommes ». Ainsi, sa nouvelle mission au WWF, appuiera sa détermination à se battre pour faire évoluer « nos modes de vie, de consommation et de production ». L’aventurière n’a toutefois pas renoncé à reprendre le grand large et hissera les voiles dès jeudi prochain (24 décembre) pour 90 jours d’expédition en péninsule antarctique.
(*) World Wide Fund for Nature – ONG internationale de protection de la nature et de l'environnement.Cet immense iceberg de 140 Km2 a fondu en se réduisant à 115 Km2. Mais ce bloc de glace qui représente aujourd’hui environ 18 Kms de long -soit deux fois la taille de HongKong- s’approche dangereusement de l’ouest du continent australien et devient une menace pour la navigation. Avec le début de l’été austral, le réchauffement des températures va accélérer son fractionnement et risque de multiplier les nombreux petits icebergs qui se sont déjà créés durant sa dérive en s’éparpillant sur un millier de kilomètres dans l’océan. A l’origine le "B17" était l’un des icebergs, qui en 2000, s'est détaché de l’Antarctique lorsque deux immenses falaises de glace se sont cassées des plateaux de Ross. Il est ensuite resté dans les eaux froides de l’Antarctique jusqu’à ce qu’il ait été pris dans les courants maritimes et les vents pour être tiré plus au nord et faire son entrée dans une eau plus chaude. Il n’est pas habituel que de tels immenses blocs de glace flottent aussi loin dans le nord. Une alerte et un message de vigilance maritime ont été émis par les autorités locales (Australie & Nouvelle-Zélande).
Rappelons (voir page « le saviez-vous / Glace-Iceberg » que tous les icebergs dont la taille est supérieure à 10 milles marins (18,5 Kms) sont désignés par un nom composé d’une lettre indiquant son origine, suivi d’un nombre incrémenté pour chaque nouvel iceberg. Les lettres correspondent à :
En marge de la conférence de Copenhague, une sculpture en glace d’un ours polaire est visible dans la capitale danoise, non loin du lieu-même ou se tient le sommet. Il symbolise les dangers du réchauffement climatique. Sculpté en glace de l’arctique par Mark Coreth, cet énorme bloc de 11 tonnes renferme une armature en bronze formant le squelette de l’animal grandeur nature et apparaîtra au fil du temps : "Un squelette d'ours au milieu d'une mare d'eau est tout ce qu'il restera place Kongens Nytorv, en plein coeur de Copenhague, comme une piqûre de rappel des défis auxquels nous faisons face concernant notre climat", expliquent les instigateurs de l'évènement dans un communiqué.
Ours en glace (place Kongens Nytorv/Copenhague) > > > 
A la suite de l’année Géophysique internationale de 1958 qui marque un véritable début d’une coopération internationale pour la recherche scientifique en Antarctique, treize états –dont la France– ratifièrent le Traité sur l’Antarctique (version française PDF du texte complet en cliquant ICI). C’était le 1er décembre 1959 à Washington. Ce traité qui fixait les bases d’une non-exploitation du grand continent blanc à des fins autres que scientifiques est entré en vigueur le 23 juin 1961 pour une période de trente ans. Le protocole de Madrid de 1991 à réaffirmé cette protection pour une période de 50 ans, et s’est engagé à assurer la protection globale de l’environnement et des écosystèmes associés. A ce jour, l’antarctique est reconnu par 47 pays pour être une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science (pour plus d’information, voir la page « le saviez-vous » à l’index «arctique/Antarctique »).
A cette occasion un timbre commémorant ce 50e anniversaire vient d'être émis et est en vente dès aujourd'hui. >>> 
En quête d’énergie propre, la Norvège va franchir une nouvelle étape. En effet, sur les rives de son fjord, Oslo vient d’inaugurer le premier prototype au monde de centrale osmotique. Ce projet est toutefois réalisé à échelle réduite pour en tester et valider la technologie, mais est d’ores et déjà jugé très prometteur. Le responsable de la compagnie publique norvégienne spécialisée dans les énergies propres explique « c’est une forme d’énergie renouvelable, qui, contrairement au solaire ou à l’éolien produit un volume d’électricité prévisible et stable, quelle que soit la météo ». Si les essais sont concluants, une centrale à échelle commerciale pourrait bien voir le jour dès 2015, avec une puissance de 25 mégawatts susceptible d’alimenter environ 10.000 foyers en électricité.
Il s’agit d’exploiter le principe selon lequel la nature aime l’équilibre ! c’est à dire que l’énergie osmotique joue sur les différences de concentration entre liquides : si l’on met en contact deux masses d’eau, l’une douce, l’autre salée, séparées par une membrane (fine pellicule qui bloque le sel, mais laisse passer l’eau), la première, moins concentrée, migre naturellement vers la seconde. Ce déplacement génère une surpression sur la masse d’eau salée, qui, canalisée vers une turbine, produit alors de l’électricité.
Placées aux embouchures de fleuves où l’eau douce se jette dans la mer, de telles centrales pourraient s’avérer particulièrement attractives.
Environ 1000 ours polaires viennent sur le littoral de la baie d’Hudson fin juillet lorsque la glace se brise… mais la nourriture est maigre le long de la côte ! Début octobre, un grand nombre d’ours à jeun depuis plusieurs mois se rassemblent le long de cape Churchill. A cet endroit du plateau-nord qui surplombe la baie d’Hudson, la glace se forme bien plus tôt qu’ailleurs du fait des vents dominants du nord-ouest, du sens anti-horaire de la baie d’Hudson et de faible salinité de l’eau, celle-ci étant mixée d’eau douce provenant des rivières du nord. C’est à cette époque que la vidéo présentée à été filmée. De très nombreux ours qui souhaitent anticiper leur retour sur leur terrain de chasse se rassemblent dans la toundra et attendent que la banquise soit assez solide et épaisse pour aller conquérir leur nourriture. C’est à cette période de fin octobre/début novembre 2009 que ces images ont été filmées.
... L’ours polaire est le prédateur suprême du monde arctique ; il est intelligent curieux et joueur …
Accès direct à la vidéo « les ours polaires » -----> http://videopoles.free.fr/VOD_polarbear.html.
Une équipe internationale de climatologues a publié un dernier rapport avant la conférence de Copenhague. Il présente les derniers éléments de la recherche sur l’évolution actuelle du climat et sa réaction aux émissions massives de gaz à effet de serre. Ce rapport traduit en français est accessible en un fichier PDF, en cliquant >>> ICI <<< (pour plus d’info sur ce rapport voir le site http://www.copenhagendiagnosis.com).
Le réchauffement global planétaire épargnait jusqu’à présent le continent antarctique. Alors que l’arctique enregistrait des hausses de températures bien largement supérieures à la moyenne mondiale –et donc des pertes importantes de glace pour la banquise arctique et le Groenland–, les glaces antarctiques ne subissaient pas la même fatalité. Aujourd’hui, une étude réalisée à partir des observations par satellite du programme GRACE (*) met en évidence que depuis peu, la partie ouest du continent antarctique est elle aussi entrée dans un processus de fonte, avec une perte de glace d’environ 106 – 158 gigatonnes depuis mi 2002 ; l’ensemble du continent antarctique ayant subi une perte de glace cumulée d'approximativement 113 – 267 gigatonnes durant la même période.
(*) GRACE : Le programme “ Gravity Recovery And Climate Experiment” est un projet commun entre les centres de recherches américain (NASA) et allemand (DLR), qui s’appuie sur le relevé de deux satellites mis en orbite en 2002 permettant de mesurer en permanence la gravité locale et d’appréhender les influences liées aux structures géologiques, à la profondeur des océans et à l’épaisseur des couches de glace.Le brise-glace Kapitan Khlebnikov au pavillon russe qui effectuait une croisière au nord-est de la péninsule antarctique, est bloqué depuis quatre jours dans une baie à proximité de l’île de Snow-hill. En Antarctique, c’est actuellement le début du printemps et il y a encore beaucoup de glace ; celle-ci s’est accumulée en raison du changement brutal de direction du vent à expliqué un responsable local. “Rien ne menace le navire, l’équipage et les passagers dont une équipe de la télévision britannique BBC qui tourne un documentaire sur les manchots empereurs” précise un communiqué du ministère russe des transports. Seul le temps apportera la solution, et l’équipage devra attendre un changement de météo. Lorsque les vents tourneront favorablement, le bateau pourra alors rebrousser chemin en direction d’Ushuaia et emprunter la voie qu’il a ouverte à l’aller, indiquent les mêmes autorités russes.
Rappelons que « Quark Expéditions » affréteur du Kapitan Khebnikov avait annoncé dans la seconde quinzaine d’octobre que le bateau devait finir sa carrière de navire-expédition en mars 2012 pour être affecté à des tâches d’escorte dans l’Arctique russe.
.... Le brise-glace Kapitan Khlebnikov >> 
Située à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique, l’île australienne de Macquarie (administrativement rattachée à la Tasmanie) est en vue d’une “visite de taille” : un iceberg de 500 mètres de long d’une hauteur de quelques 50 mètres. Cet immense bloc de glace est probablement l’un des plus gros icebergs qui se soit détaché de la barrière de glace de Ross (Ross Ice Shelf : plate-forme de glace d’une largeur de 800 Kms et d’environ la surface de la France, située entre les régions de Terre Victoria et de terre Marie Byrd). Il est très rare de voir des icebergs dériver aussi loin dans le nord où les eaux sont plus chaudes. Les chercheurs de l’île de Macquarie pensent que cet iceberg qui est entraîné par un courant océanique vers le nord, va continuer sa route, puis se briser et fondre assez rapidement. Toutefois avant de disparaître, il pourrait représenter un danger pour la navigation dans le secteur, souligne Neal Young, glaciologue de l’AAD (Division Antarctique Australienne).
Pour la première fois depuis son entrée en service en 1995, l’emblématique navire Marion Dufresne qui assure le ravitaillement des Terres australes françaises à partir du sud de l’océan Indien ainsi que des missions de recherche océanographique, ouvre ses portes au grand public. Ce sera le dimanche 15 novembre 2009 à l’île de la Réunion (au Port (Port Ouest, quai n° 8) de 09:00H à 16:00H. Cette journée portes ouvertes organisée par les TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) sera également l’occasion de présenter des conférences. La visite du bateau et du village est libre et gratuite. Pour plus d’info, voir le site http://www.taaf.fr.
En collaboration avec la station des Rousses (**), l’IPEV (Institue Polaire Paul-Emile Victor) organise du 15 au 31 décembre 2009 le 4ème festival du film polaire et de montage. Durant ces journées, seront présentés de nombreux films et documentaires sur le thème de l’aventure, de l’expédition, de l’exploration, du sport et de la découverte. Les projections seront suivies de rencontres avec des explorateurs afin de raconter leurs expériences et répondre aux questions suscitées par le public.
** Station des Rousses, au cœur du parc naturel régional du Haut Jura (frontalier avec la Suisse).Pour sa dixième journée de relais à travers le Canada, la flamme olympique des jeux d’hiver 2010 de Vancouver à offert une anecdote de circonstance en passant dans le grand nord, précisément ce dimanche 8 novembre à Churchill (Manitoba). Dès son arrivée, le convoi à dû s’arrêter pour laisser passer… un ours polaire qui traversait la route ! En effet, comme chaque automne, les ours blancs sont présents dans la toundra et se réunissent à proximité de Churchill en attendant que la baie d’Hudson se couvre de glace. Les eaux étant de faible salinité dans ce secteur, le gel se constitue plus rapidement qu’ailleurs et dès que la banquise est assez épaisse et solide, les ours quittent les rives pour aller pêcher et conquérir leur nourriture sur les glaces.
Le dirigeant de la branche canadienne du WWF (Fonds Mondial pour la Nature) a remis la flamme à un relayeur se trouvant sur un véhicule conçu pour les rigueurs de la toundra, et ce dernier a amené la flamme le long de la Baie D’Hudson, passant notamment devant un immense Inukshuk. La flamme qui arrivera le 10 février 2010 à Vancouver venait de Yellowknife (Territoires du Nord-ouest) pour se rendre ensuite à Iqaluit (Nunavut).
< J’étais précisément à Churchill ce 8 novembre ! / b.breton >
L’IPEV (Institue Polaire Paul-Emile Victor) a étudié un programme de développement pour la production d’énergie éolienne et photovoltaïque en Terre Adélie. Des essais vont être menés sur la base française du continent antarctique. En ces lieux reculés où le prix de revient d’énergie fossile (électricité, fioul) est très élevé du fait de la logistique de transport et stockage, l’exploitation d’énergie renouvelable pourrait se montrer particulièrement intéressante. Les dix premiers panneaux photovoltaïques de nouvelle génération sont en cours de test et sont soumis à des contraintes de températures extrêmes (-20 à –80°C). Si les essais s’avèrent concluants, une centrale de production d’électricité propre de 30 KWh pourra être envisagée pour approvisionner l’ensemble de la station. Parallèlement, cela conduirait les chercheurs à installer des bancs de stockage par batteries pour faciliter le stockage de l’électricité produite. Enfin, la production estivale d’hydrogène par piles à combustible pourrait être stockée pour la consommation hivernale de la base.
Ottawa vient d’annoncer qu’un agrément entre le Canada et le Groenland vient d’être arrêté sur un ensemble de mesures destinées à protéger les populations d’ours polaires vivant sur leurs territoires du Nunavut et de la grande île arctique. Une commission mixte d’étude vient d’être créée et doit notamment comprendre des représentants des communautés Inuites concernées. Les ministres signataires ont mis en relief l’important symbole culturel que représente « le roi de l’Arctique » pour leurs sociétés. Le Canada compte treize populations représentant environ 15.500 ours blancs. Deux d’entre elles vivent sur les plaques de glace du bassin Kane (entre la côte est de l’île d’Ellesmere et la côte ouest du Groenland) et de la baie de Baffin, et sont transfrontalières en se partageant le Nunavut et le Groenland.
Zinedine Zidane, notre très célèbre footballeur français a décidé de parrainer la prochaine expédition de Jean-Louis Etienne en Arctique dont le départ est prévu en avril prochain. (voir ACTU du 30.09.2009) « Je ne connaissais pas personnellement Jean-Louis Etienne, mais j'avais été frappé par sa traversée du pôle en 1986. Ce sujet de l'environnement n'est pas si simple à aborder concrètement et il faut continuer à montrer des choses. Cette expédition est intéressante et je pense qu'elle parlera aux jeunes générations ... Il y a des gens bien plus qualifiés que moi pour parler de l'environnement et je suis loin d'être exemplaire ! Mais si je peux contribuer à rendre encore plus forte la voix de ceux qui se battent depuis longtemps pour faire bouger les choses. Je suis avant tout père de 4 enfants, et c'est notre génération qui a les moyens de le faire... » a déclaré Zinedine Zidane. De son côté, Jean-Louis Etienne s’est félicité de ce parrainage, estimant que « Zidane est une personne de référence dont l'engagement est crédible dans ce projet qui concerne le plus grand nombre, s'agissant du réchauffement climatique et des énergies du futur ». Tous deux se sont déjà récemment retrouvés dans le studio de RTL, à l’occasion de l’émission présentée par Laurent Boyer « La tête dans les étoiles ».
Sous le parrainage de Jean Malaurie, Claude Lorius et du Docteur Jean-Louis Etienne, Jean-Luc Albouy et toute l’équipe de Grand Nord Grand Large ont inauguré jeudi soir (22 octobre 2009) leur nouvelle agence GNGL « Grand Nord Grand Large ». A cette occasion la Maison du Groenland présentait une magnifique exposition « Groenland 1900 » avec des reproductions sur papier de plaques de verre de Thulé et D’Ammassalik. Cette conviviale et sympathique soirée s’est terminée autour d’un verre qui réunissait de nombreux explorateurs, scientifiques photographes et voyageurs ainsi que les descendants d’illustres explorateurs.
Désormais, le spécialiste du voyage polaire ainsi que la Maison du Groenland sont donc sous le même toit, à l’adresse du 75, rue de Richelieu à Paris 2e (métro Bourse).A partir du 15 octobre prochain, la Nasa va démarrer une série de vols pour effectuer des observations scientifiques aériennes de l’Antarctique. Cette opération appelée « pont de glace - Ice bridge » fait partie d’une campagne qui durera six années, afin de réaliser de nombreux relevés aériens des glaces polaires et d’étudier le changement des glaciers et de la banquise. L’équipe de chercheurs travaillera dans un avion de ligne (DC-8) aménagé tout spécialement en laboratoire volant avec de nombreux instruments tels des lasers de cartographie… et d’un radar capable de pénétrer les épaisseurs de glace. Les données collectées aideront les scientifiques à mieux pronostiquer le risque d’élévation des océans dans le monde, par rapport l’impact du réchauffement climatique sur les énormes masses polaires de glace.
L’opération Pont de glace prévoit des missions d’études au-dessus des régions clefs des deux pôles, à raison d’une fois par an. Une équipe de près de 50 scientifiques et personnels logistiques et de soutien participera à la mission qui prévoit 17 vols à partir de Punta Arenas (Chili). La campagne aérienne d’étude suivante démarrera au printemps 2010 en Arctique.Le système satellitaire français est bien connu du public pour avoir sauvé des marins en détresse. Sa taille s’est considérablement réduite et la balise ne représente plus aujourd’hui que quelques dizaines de grammes, contre plusieurs kilos dans les années 70 !.... Grâce au système Argos, une équipe de Français a pu découvrir les chemins secrets des baleines, alors que d’autres ont appris que les albatros –aujourd’hui menacés– sont capables de faire le tour de l’Antarctique en quatre mois. Elle a également permis de révéler que les éléphants de mer des Kerguelen voient lentement leur écosystème disparaître. Si nous avons la certitude que la banquise fond, c’est aussi à la faveur des informations collectées par Argos qui ont permis de déterminer que la fonte était beaucoup plus rapide que ne l’estimaient les météorologues et les calculateurs. A 30 ans, la balise Argos à de beaux jours devant elle car rarement les scientifiques en ont eu autant besoin.
Plus de 260 membres d’expédition devraient embarquer ce jour à Shanghai à bord du Dragon des neiges pour une 26e mission chinoise en Antarctique. Le voyage de l’équipe scientifique devrait s’achever le 10 avril 2010 après 180 jours de mission. Des recherches géologiques/biologiques de l’intérieur du continent ainsi que scientifiques seront menées aux stations de Changcheng et de Zhongshan. D’autre part la construction de la troisième station Kunlun sera poursuivie par les équipes. (au dôme A "Argus" qui culmine à l’altitude de 4093 mètres).
A l’occasion de cette 26e expédition, les Chinois utiliseront un hélicoptère de type KA-32, fabriqué en Russie, l’« aigle des neiges », -qui pour la première fois- sera à bord du brise-glace « Xuelong - dragons des neiges ». Avec un poids de 11 tonnes au décollage, cet hélicoptère sera le plus lourd ayant jamais opéré dans la région du pôle sud ; il sera capable de porter une charge de 5 tonnes à l’aide d’une élingue externe.
L’ouvrage « Antarctique, cœur blanc de la terre » de mon amie Lucia Simion illustré de ses superbes photos ainsi que de clichés d’autres photographes (Yann Arthus-Bertrand, Frans Lanting, Norbert Wu…) dont la version française est sortie en octobre 2007 aux éditions Belin vient d’être publié en allemand. L’édition allemande sera officiellement présentée au salon du livre de Francfort (Buchmess 2009) qui se tiendra la semaine prochaine (du 13 au 18 octobre 2009).
La prestigieuse Académie de Marine fondée en 1635 et instituée auprès du Ministère de la Défense a attribué à l’ouvrage le prix du « beau livre 2008 ». Félicitations Lucia !....
Jean-Louis Etienne présente officiellement au grand public sa nouvelle expédition, une traversée en solitaire et en ballon « le generali Arctic Observer » pour une mission d’observation de l’océan arctique. Il s’agira d’une première avec un survol de la banquise de plus de 3.500 Kms, installé à bord d’une rosière soutenue par un ballon gonflé à la fois à l’hélium et à l’air chaud (contrairement à la montgolfière qui n’utilise que l’air chaud).
Après deux années de préparations intenses pour réunir les moyens technologiques et financiers, l’expédition devrait débuter en avril 2010 avec un départ du Spitzberg (Svalbard) pour atterrir en Alaska une dizaine de jours plus tard. La nacelle sera équipée de panneaux solaires et Jean-Louis Etienne espère vivement sensibiliser le publique sur cette région arctique qui se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire et où les dégâts du réchauffement climatique sont visibles (la banquise fond à très grande vitesse). En outre, il mesurera le CO2 atmosphérique et récoltera des données scientifiques sur le champ magnétique terrestre.
Photo JL Etienne ---> 
Sous la signature de Betsy Mason et Hadley Leggett, la publication "Wired science" vient de publier une étonnante série de photos de glaciers (Arctique et Antarctique) prises de l'espace. Les vues sont absolument époustouflantes et d'une qualité remarquable ; elles présentent 13 des plus beaux et impressionnants glaciers du monde. Certains clichés ont été pris par des satellites de la NASA, d'autres ont été capturés par des astraunautes lors de missions spaciales.
..............................Pour accéder au site ---> CLIC ICI
Une exposition inédite intitulée « Albatros, oiseaux de légende » se tiendra lors du Grand Pavois (23 au 28 septembre) à La Rochelle. Pour l’occasion, 17 immenses photos de ces oiseaux vivant dans les mers australes décoreront le port des Minimes.
En avant-première, cette exposition sera inaugurée par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) en partenariat avec le CNRS de Chizé et la collectivité des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Française).
Lors du très célèbre salon nautique rochelais, le visiteur de l’exposition sera interpellé par les dangers qui menacent la biodiversité : en effet, 18 des 22 espèces d’albatros sont menacées d’extinction. Ce dramatique déclin s’explique principalement par des captures accidentelles dues à la pêche au palangre qui s’est répandue dans les années 1990 dans l’océan antarctique et austral. Alain Bougrain Dubourg, président de la LPO et Rollon Mouchel-Blaisot, Préfet et Administrateur supérieur des TAAF signeront le 25 septembre la première convention de partenariat pour la sauvegarde de l’espèce (albatros d’Amsterdam). Les acteurs qui ont décidé de s’investir dans cette campagne de sauvegarde espèrent ainsi que les albatros -oiseaux de légende et compagnons des marins et des poètes- pourront voler en paix sur les mers australes.
Alors que le sommet de Copenhague s’ouvrira dans 3 mois maintenant (très exactement dans 101 jours), le WWF vient de publier la synthèse de plusieurs études sur l’environnement arctique. Cette analyse est des plus inquiétantes et retient les pires scénarios : il annonce en effet une élévation de la surface mondiale des océans d’un mètre en 2100 ce qui constitue une très importante menace pour un quart de la population mondiale ; dans son rapport de 2007, le GIEC "n’avait évoqué" qu’une moyenne déjà alarmiste de 18-59 centimètres.
Le réchauffement de la région arctique est plus important que dans le reste de la planète, ceci est entraîné par le réchauffement global de l’atmosphère terrestre. La régression de la banquise arctique –qui est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale– et des glaciers groenlandais entraîne un cercle vicieux puisque la fonte accélérée des glaces réduit l’albédo (*) et donc augmente le réchauffement de la mer qu’elle recouvrait. Au surplus, en accompagnement dramatique de ce phénomène, le méthane (à effet de serre) et le gaz carbonique (CO2) piégés dans les pergélisols (sols gelés <permafrosts>) sont libérés par le dégel. L’analyse détaillée « Rétroactions du climat en Arctique, implications mondiales » est disponible en version française PDF sur le site du WWF en cliquant ICI.
Parlons chiffres …
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Les lacs sous-glaciaires de l’Antarctique sont loin d’être immobiles. Une découverte provenant de l’analyse menée par l’Université du Washington à Seattle à mis en évidence que ces lacs peuvent se connecter et donner lieu à des transferts rapides d’eau entre eux et favoriser une instabilité de certaines parties de la calotte glaciaire, entraînant la marche des glaciers vers l’océan. Plus d’une centaine de lacs ainsi reliés entre eux sous les glaces de l’Antarctique ont été cartographiés par satellite avec minutie : quatre années de mesures altimétriques de la calotte glaciaire par le laser ICESat de la Nasa. Les glaciologues ont déjà déterminé 280 de ces lacs (voir photo). Les travaux de l’équipe de Benjamin Smith de l’Université du Washington démontrent que 120 d’entre eux sont « actifs », c’est à dire que leur volume d’eau varie, ce qui se traduit par de légers mouvements verticaux à la surface de la calotte glaciaire. Mais la démonstration essentielle est amenée par les glaciologues et réside dans la certitude que ces lacs sont connectés entre eux. En effet, des mouvements à la hausse et à la baisse simultanés prouvent le jeu de vases communicants. Les mouvements peuvent être lents et à courte distance, où rapides sur des centaines de kilomètres. Une bonne quantité de ces lacs sont situés à proximité des glaciers (ces "fleuves de glace" qui glissent vers la mer). Ce phénomène pourrait être l’une des lubrifications plus ou moins active des glaciers et s’il se renforçait dans le futur, cela pourrait contribuer à augmenter le volume de glace continentale rejeté chaque année à la mer, et ainsi participer à l’élévation de son niveau. Le plus célèbre des lacs se situe sous le site de la station russe de Vostok. C’est précisément ici, que dans les années 1980, les foreurs russes ont prélevé une carotte de glace permettant de reconstituer 150.000 années du climat. Le CEA de Saclay en avait obtenu des échantillons et l’équipe de Jean Jouzel du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (LGGE, CNRS de Grenoble), pour la première fois, avait démontré et révélé la relation entre les évolutions des teneurs en gaz à effet de serre et le climat planétaire.
La carte des lacs dynamiques >> 
Rouge/orange les plus gros volumes ; Vert/bleu les plus petits ; Violet les lacs découverts par cette étude.
Le magazine numérique « voile news » communique le planning des deux journées de festivité (les 4 et 5 septembre 2009) organisées à Lorient à l’occasion du départ de Tara… Emission TV Thalassa en direct, expo photos, simulations et reconstitutions sensorielles permettant de revivre l’aventure de la goélette lors de son expédition polaire en Arctique de sept 06 > janv 08. Pour le détail précis de ce planning, svp CLIC ICI
Goélette Tara > 
Grand engouement du public pour les manchots ! Après la spectaculaire réussite des films « la marche de l’empereur » de L. Jacquet, et « Happy feet » de George Miller (Warner Bros) qui avait remporté l’Oscar du meilleur film d’animation, un nouveau film devrait voir jour en 2011 : En effet, les aventures sur la banquise antarctique de Mumble -jeune manchot doté d'un don extraordinaire- aura une suite ! C’est ce qu’à indiqué Robin Williams à l’occasion de la promotion de son dernier film « world’s greatest dad ». Happy feet 2 sera tourné en 3D en Australie à partir de janvier 2010. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la création d’un nouveau studio à Sydney qui sera entièrement consacré à l’animation. George Miller (qui sera encore aux manettes de la réalisation de ce futur film) et la Warner Bros ont précisé que près de 450 personnes, dont 230 créatifs chargés de la conception visuelle assistée par ordinateur seront employées sur les trois prochaines années. Selon George Miller, le soutien du gouvernement australien a été déterminant. Happy Feet 2 sera la première d’une nombreuse production pour ce nouveau studio baptisé « Dr D ». D’importants investissements étrangers sont attendus, et vont créer des centaines d’emplois très qualifiés dans la région de Sydney.
Vous reconnaîtrez quelques photos présentes sur le site de videopoles.fr qui viennent d’être publiées sous la signature des éditions Yvon. Cette récente parution de deux nouvelles cartes postales sur l’Antarctique, présente des manchots empereurs (Ross et Weddell) et royaux (Georgie du Sud). Une carte Arctique est actuellement en préparation.
Présentation numérique des 2 cartes : < CLIC ICI >
Le secrétaire général de l’ONU continue sa visite des régions polaires. Après s’être rendu en Antarctique, au pôle sud en novembre 2007, Monsieur Ban Ki-moon a annoncé qu’il se rendrait dans quelques jours au cercle polaire arctique afin d’y examiner la fonte des glaces due au changement climatique. A son retour il se rendra à Genève pour la Conférence mondiale sur le climat organisée par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale), puis ensuite suivra le sommet de New York sur le changement climatique qui réunira plus de 100 chefs d’Etat et de gouvernement.
Alors qu’aujourd’hui retentit la célébration du 40e anniversaire du premier humain à avoir fouler le sol lunaire, des médias et sites internet relayent la question : « Neil Armstrong a-t-il vraiment marché sur la lune ?… Ses premiers pas lunaires du 20 juillet 1969 n’auraient-t-ils pas été plutôt filmés en studio ? » L’alunissage américain serait un canular tourné en studio par Stanley Kubrick comme fabuleux instrument de propagande pour s’assurer de la suprématie technologique face au bloc soviétique qui avait pris une large avance dans la course à l’espace, avec son fameux spoutnik . ( !!!) Pour les théoriciens du complot, la majorité des preuves sont visibles sur les images : Pourquoi le drapeau flotte-t-il alors qu’il n’y a pas d’air sur la lune ? Pourquoi les ombres sur la lune ne sont-t-elles pas parallèles alors que les astraunautes avaient le soleil comme source unique de lumière ? Pourquoi n’y a t-il pas de poussière sur le pied des appareils qui se sont posés alors qu’un alunissage dégage énormément de poussière ? Pourquoi ne voit-on pas de cratère sous le module lunaire ? C’est la consternation chez les scientifiques !! La Nasa avance comme preuve les centaines de kilos de roches lunaires ramenées, mais les « luno-sceptiques » sont nombreux à avancer que les météorites lunaires se ramassent à la pelle dans l’Antarctique et qu’elles ont exactement la même composition chimique !. Les roches antarctiques auraient-t-elles donc les mêmes propriétés que celles de la lune ? Affaire "pas très sérieuse" à suivre... de loin !!
Plus sérieusement, voir le site "moonpans.com" avec les très belles photos de l’époque : click ICI
Comme Videopoles s’en est déjà fait l’écho (voir ACTU du 27.03.2009), de nombreux pays ont déjà émis des timbres sur le thème de la protection des régions polaires et des glaciers. Le CPPF (Club de Philatélie Polaire de France) présente sur son site internet une page particulièrement intéressante qui rassemble l’ensemble des émissions connues réparties dans le monde entier… avec une mise à jour régulière.
Pour accès click ICI >>> http://philatelie.polaire.free.frPour la nouvelle saison qui débutera en septembre, le célèbre magazine de France 3 « THALASSA » prendra le large sur « TARA », voilier d’exploration conçu par Jean-Louis Etienne et qui a déjà à son palmarès l’exploration de l’océan glacial Arctique. Présentée récemment à la presse par George Pernoud, cette nouvelle série de Thalassa, avec une expédition de 10 mois et pas moins de 32 escales en Méditerranée, mer rouge et océan Indien, commencera à Lorient le 4 septembre 2009 pour s’achever en juin 2010 sur le canal de Mozambique, à Tuléar (sud-ouest de Madagascar). La Goélette Tara est en pleine transformation. Après son expédition de 507 jours à travers la banquise de l’océan Arctique, le bateau en aluminium verra notamment son dispositif de chauffage remplacé… par des climatiseurs !.
Le plus long jour de l’année 2009 restera un jour historique pour le Groenland. En effet, hier dimanche 21 juin, les autorités de la grande île arctique ont reçu de la Reine du Danemark leur nouveau statut d’autonomie. Le Groenland qui a élargi son statut politique de province autonome en autodétermination -conformément aux souhaits exprimés par 75% des Groenlandais lors du référendum de novembre dernier- va désormais contrôler sa police et tribunaux et possédera officiellement sa propre langue (liée à celle des Inuits) . Il gardera également une plus grande part du revenu de ses ressources naturelles locales, bien qu’une grande quantité de pétrole, gaz, or et diamants qu’il possède reste difficilement accessible du fait de l’importante glace polaire qui recouvre la majeure partie de l’île. Les affaires étrangères et monétaires continueront toutefois d’être décidées par le Danemark. Des milliers de Groenlandais se sont réunis à Nuuk, la capitale, et ont célébré en liesse le statut d’autonomie élargie de leur île. La reine danoise Margrethe, vêtue de l’habit traditionnel des Inuits a remis le document d’autodétermination au président du parlement groenlandais, joseph Motzfeldt. Le premier ministre danois a également participé à la cérémonie et a déclaré « A partir d’aujourd’hui, nous entamons une nouvelle ère dans l’histoire de notre pays, une nouvelle ère pleine d’espoirs et de possibilités ». Avec ses 57.000 habitants, la plus grande île du monde, sous hégémonie danoise durant près de trois siècles avait acquis l’autonomie interne en 1979, et aujourd’hui est reconnue comme un peuple à part entière sur un pied d’égalité avec les autres nations.
A l’age de 82 ans, David Attenborough -bien connu pour ses publications de scénariste (Life of mammals, blue planet, Earth…) producteur et acteur- se prépare à repartir pour l’Arctique et l’Antarctique en vue de réaliser un documentaire pour la chaîne BBC. A maintes occasions, David Attenborough à révélé les bouleversements géologiques de notre planète en entraînant son public dans des environnements fascinants pour découvrir l’infinie variété et la complexité de la vie sous toutes ses formes : l’univers des glaces ; l’eau, le cycle de la vie ; la création de la terre etc...
Après la nomination très officielle de Michel Rocard au poste d’Ambassadeur de France pour les pôles, voici notre célèbre navigatrice Meldoise nommée « ambassadrice des Océans » par l’Unesco. Maud Fontenoy plaidera pour la protection de l’environnement marin face aux grandes menaces que sont le changement climatique, la pollution et le développement urbain anarchique dans certaines zones côtières de la planète ; en outre, sa mission sera de faire connaître le rôle essentiel des mers pour le climat, a annoncé le porte-parole de l’organisation juste avant l’ouverture de la « Journée internationale des océans » qui sera célébrée pour la première fois lundi prochain 8 juin 2009 autour du thème « un océan, un climat, un futur ». Maud Fontenoy qui à effectué en 2003 et 2005 les traversées de l’Atlantique et du Pacifique à la rame, et qui en 2006-2007 a fait le tour de l’hémisphère sud à contre-courant en solitaire à la voile est également vice-présidente du Conservatoire national du littoral français et préside la fondation à son nom.
Les chercheurs du BAS (British Antarctic Survey) ont repéré dix nouvelles colonies de manchots empereurs. Cette très récente découverte confirmée mardi dernier vient d’être annoncée dans la revue Global Ecology and Biogeography. Elle a été permise par l’observation des photos satellites qui comportent de vastes taches brun-rouge sur la glace. Peter Fretwell, cartographe du projet précise « on ne voit pas vraiment les manchots sur la photo, la résolution n’est pas assez grande. Mais durant la période de reproduction et de croissance des poussins, les oiseaux restent huit mois dans la colonie. La glace devient franchement sale, et ce sont ces tâches de guano que nous pouvons voir ». Les chercheurs ont alors recherché ce type de trace sur la côte Antarctique. Cela à permis d’identifier et de mettre en évidence pas moins de dix nouvelles colonies inconnues. Ainsi, maintenant il existerait 38 colonies référencées de manchots empereurs, ce qui pourrait permettre de réviser à la hausse la population connue de l’espèce ; laquelle reste cependant menacée par le réchauffement climatique. Auparavant le nombre de foyers de reproduction de manchots empereurs était estimé à 34, or six colonies ont disparu, soit par disparition pure, soit par fusion avec d’autres colonies. Jusqu’alors les effectifs de manchots empereurs étaient estimés entre 200.000 et 400.000 couples en mesure de se reproduire, plus des milliers de poussins et d’adultes non-reproducteurs.
Photo : British Antarctic Survey > 
En évoquant le G8 où doit être conclu en décembre un accord mondial pour tenter de limiter le réchauffement climatique, le ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable, estime qu’ : « à Copenhague, se jouera probablement le destin du monde ». Lundi dernier 25 mai, à l’ouverture du Forum des Economies Majeures (MEF qui rassemble les principales économies de la planète …. donc les pays les plus gros émetteurs de CO2), Jean-Louis Borloo indiquait que « Copenhague n’est pas une vision récessive, ce n’est pas le début d’une décroissance, mais c’est un nouveau départ pour un développement sobre en carbone, soutenable et robuste » et assurait que les questions du financement de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à ce dernier feront partie des priorités. Le forum rassemble les pays du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie), les grands émergents (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) ainsi que l’Australie, Corée du Sud et Indonésie. Ensemble, ces pays représentent plus de 80% des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES). Marqué par le retour des Etats-Unis dans la "diplomatie climat" une réunion préparatoire s’est tenue il y a un mois à Washington. Cependant la volonté d’une réduction des GES de 17% en 2020 par rapport à 2005, annoncée par les démocrates du Congrès a été jugée insuffisante, en particulier par l’Union Européenne.
Le Canada vient de publier le premier Atlas géologique de l'Arctique qui cartographie en 1 222 cartes l'emplacement des gisements d'hydrocarbures et de minerais précieux de cette région convoitée. Environ un quart des réserves non découvertes de gaz et de pétrole se trouverait dans l'Arctique. Cette course aux matières premières s'intensifie alors que le réchauffement climatique imprime sa marque sur la planète. En 2007 et en 2008, les chercheurs ont constaté une fonte record de la banquise estivale. Pour la première fois les passages du Nord-Ouest (le long de l'Amérique) et du Nord-Est (le long de la Russie) ont été libérés pendant plusieurs semaines. "Les régions polaires sont au coeur des incertitudes que nous avons sur l'évolution du climat", explique Jean Jouzel, du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en rappelant que le comportement des calottes glaciaires sera crucial pour la hausse du niveau des océans. Un paramètre que, faute de données, le rapport du GIEC en 2007 avait ignoré. Les chercheurs aimeraient que l'Arctique bénéficie comme l'Antarctique d'un statut protecteur. Sans trop y croire. "L'exploitation des énergies fossiles va à l'encontre de la lutte contre le réchauffement, et elle s'accompagne de risques très importants pour l'environnement", poursuit M. Jouzel. Michel Rocard, ambassadeur chargé des négociations internationales sur les pôles, juge difficile de "sanctuariser" le pôle Nord : "L'Antarctique est un continent vide, alors que l'Arctique est un milieu humanisé et disputé pour ses ressources." Près de 4 millions de personnes y vivent. Les zones économiques exclusives (ZEE) - jusqu'à 200 milles des côtes -, relevant des pays riverains (Canada, Etats-unis, Russie, Danemark, Norvège), couvrent 40 % de l'Arctique. Mais si toutes les demandes d'extension étaient satisfaites, la zone internationale serait ramenée à 10 %, et "l'Arctique serait alors réduite à une mosaïque de zones nationales ouvertes à tous les usages, y compris militaires", redoute M. Rocard. Pour revendiquer une portion de territoire, les Etats s'appuient sur la Convention internationale sur le droit de la mer, qui permet d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles au-delà des 200 milles (sans dépasser les 350) si le pays prouve que cette extension est la prolongation de son plateau continental. Le Canada, en publiant un atlas fondé sur des données récoltées par chacun des pays, espère dépassionner les discussions. Les géologues ont réuni des relevés sous-marins pris par les brise-glace à l'aide de sonars, d'études sismiques... Les cartes indiquent la composition du sous-sol, l'emplacement des plaques tectoniques ou encore les volcans sous-marins, dont l'existence coïncide souvent avec des gisements de matières précieuses. Vu l'ampleur des enjeux, il est peu probable toutefois que les Etats acceptent de réviser leurs appétits sur la foi de ce seul atlas, qui refuse par exemple à la Russie la propriété de la dorsale de Lomonossov sur laquelle Moscou s'était empressé, en 2008, de planter son drapeau national. Pour les géologues canadiens, cette chaîne volcanique sous-marine est nord-américaine. < Source Laurence Caramel (Le Monde)>
A l’initiative du sénateur Christian Godin, vice-président de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques et de Edouard Bard, Professeur au Collège de France, un colloque s’est tenu à Paris (Sénat et Collège de France) les 14 et 15 mai 2009 pour la clôture de la quatrième Année Polaire Internationale (API). Ce rassemblement organisé avec l’appui du CNRS et de l’IPEV s’est achevé par un discours prononcé par le Prince Albert II de Monaco et Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat. De très nombreux intervenants parmi les meilleurs spécialistes mondiaux ont permis de très riches débats lors de "tables rondes". Cette quatrième année polaire internationale s’était ouverte au Sénat le 1er mars 2007. Elle a permis une mobilisation sans précédent de notre planète en faveur des deux pôles, tant en termes scientifiques que politiques. Plusieurs programmes de recherches initiés au cours de ces deux années vont se poursuivre au-delà de la date officielle de clôture de l’API. Les spécialistes s’accordent à affirmer que des avancées significatives ont été accomplies dans de nombreux domaines : la dynamique des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique, l’inventaire de la biodiversité, les interactions entre le monde vivant et le climat, la dynamique océanique et son évolution, la chimie de l’atmosphère, etc… En tout 210 projets de recherche internationaux, 60 nations, 50.000 personnes mobilisées ; en France, 30 millions d’EUR ont été consacré à ces programmes de recherche. Rappelons que la troisième API de 1957-58 a laissé un legs très important : lancement de la mesure continue de la concentration du CO2 dans l’atmosphère, construction des premières bases permanentes en Antarctique et surtout le « Traité de Washington » en 1959 faisant de ce continent un lieu international réservé à la science et à la paix. - - - - - -( photos ©B. Breton) >>>>
Quelques éminents intervenants (de gauche à droite, haut vers bas) : Dr Christian GAUDIN, Sénateur, Vice-Pdt OPECST - Jean JOUZEL, Pdt CA de l'(IPEV, membre du GIEC - Pr Jean MALAURIE Ambassadeur Unesco des questions arctiques, Dr centre d'études arctiques, EHESS, CNRS - Michel ROCARD, ancien Premier Ministre, Ambassadeur pour les négociations sur les pôles - Dr Gérard JUGIE, Dr de l'IPEV - Dr Karl Erb, Dr programmes polaires de la NSF (USA) - M. Rollon MOUCHEL-BLAISOT, Préfet, Administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) - Valérie PECRESSE, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche - S.A.S. Prince ALBERT II de MONACO - Jean-Louis BORLOO, Ministre d'Etat - Table ronde "changement global et biodiversité polaire").
> > > Discours de Valérie Pecresse (lien PDF) > > 
Un fossile, sorte de "phoque à quatre pattes", daté d’environ 20 millions d’années a été découvert dans l’île de Devon (Arctique canadien) à 1500 kilomètres du pôle nord. Il révèle comment les phoques ont évolué de mammifères terrestres à animaux marins. Ce carnivore palmé appelé puijila darmin mesure environ un mètre et fait partie de la famille des pinnipèdes qui rassemble les phoques, morses et lions de mer. Il vivait près des eaux froides des lacs et pouvait se mouvoir sur terre et dans l’eau. Le squelette est presque complet et selon Natalia Rybczynski du Canadian Museum of Nature, ce fossile trouvé en 2007 lors d’une expédition au Nunavut permet de « faire la transition entre la forme terrestre et la forme marine palmée qui nous est familière aujourd’hui. Nous savions que les pinnipèdes descendaient d’un ancêtre terrestre, mais nous n’avions aucune idée de comment cette transition de la terre à la mer s’était faite ». L’analyse de cette découverte « change notre connaissance de comment et où l’évolution de cet animal a eu lieu » conclut la paléontologue Rybczynski.
La célèbre cité Ushuaia considérée comme étant la ville la plus australe du monde "end of the world ", capitale de la province argentine de Terre de Feu qui compte 45000 habitants, située près du canal Beagle, a donné le nom de Saint Josémaria Escrivá à l’une de ses rues (entre les rues Kanukinka et Magallanes). Josémaria Escrivá de Balaguer prêtre espagnol et fondateur en octobre 1928 de l’Opus Dei a été canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002. Il s’est éteint à Rome le 26 juin 1975. Au cours de ses catéchèses Josémaria disait « soyez des semeurs de paix et de joie ». Sa semence est en effet allée très loin … jusqu’au bout du monde !.
Jean-Louis Etienne annonce une nouvelle aventure humaine et technologique au service de la connaissance et de la préservation du climat. Après avoir atteint le pôle nord en 1986 en tirant son traîneau pendant 63 jours, puis en 2002 avoir dérivé quatre mois sur la banquise à bord du Polar Observer, Jean-Louis Etienne prépare un nouvelle expédition polaire au pôle nord pour avril 2010. Ce sera un vol en ballon ; une rozière « ballon mixte hélium/air chaud » de même conception que le Breitling Orbiter de Bertrand Piccard et Brian Jones, avec une nacelle spécialement étudiée et construite pour cette traversée polaire. Le CO2 atmosphérique et le champ magnétique terrestre seront mesurés de façon continue. Ces données seront respectivement exploitées par le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement CEA-CNRS et l’Institut de Physique du Globe de Paris LETI-CEA.
Des scientifiques ont découvert sous un glacier Antarctique l’existence de microbes proliférant depuis des millions d’années, sans photosynthèse ni nutriments apportés d’une source extérieure. C’est un nouveau témoignage de la capacité de la vie à apparaître dans des conditions et environnements extrêmes. Des rivières rouges colorées par l’oxyde de fer présent dans les eaux jaillissent à l'extrémité du glacier Taylor et en teintent les glaces de façon spectaculaire. Les chercheurs ont découvert que les étendues d’eau sous ce glacier qui alimente les rivières hébergent ces microbes. La poche d’eau contient de l’eau de mer très ancienne restée piégée depuis 1,5 à 4 millions d’années du fait de l’avance du glacier. Cette eau est dépourvue d’oxygène et est extrêmement salée et chargée en fer. Elle contient également du sulfate, une source d’énergie habituelle pour les microbes, mais cependant ne possède que peu de sulfure. Ainsi cette découverte renforce la conviction d’un bon nombre de scientifiques qui pensent que la vie a besoin de limites physiques très minces pour s’épanouir. L’on s’aperçoit que notre planète abrite des organismes que l’on pensait il y a encore quelques années ne pas pouvoir exister.
Une personne est portée disparue après que l’hélicoptère du bateau d’exploration Chinois « le Xuelong (dragon de neige) » se soit abîmé hier dimanche vers 11:20H en mer de Chine orientale, à proximité de l’estuaire du fleuve Yangtsé, non loin de Shanghai, une minute à peine après son décollage de la plate-forme du bateau. Selon un porte-parole du Centre de recherche et de secours en mer de Chine, trois des quatre occupants qui étaient à bord de l’hélicoptère ont été sauvés. Les raisons de l’accident ne sont pas encore connues. Le « Xuelong » qui s’inscrit dans l’une des plus longues expéditions antarctiques chinoises (173 jours) comprend un équipage de 140 membres composé de scientifiques, techniciens et marins. L’expédition a réussi à installer une nouvelle station de recherche sur le Dôme Argus (A), sommet le plus élevé de la calotte glaciaire, 4093 m au dessus du niveau de la mer.
Une soixantaine de pays et d’organisations internationales se sont réunis lundi dernier à Washington pour tenter de préserver les deux pôles menacés par le réchauffement climatique. La secrétaire d’Etat américaine a promis que les Etats-Unis coopéreraient avec l’ensemble des autres pays riverains de l’Arctique (Russie, Canada, Norvège et Danemark) pour « renforcer la paix et la sécurité, soutenir le développement économique et protéger l’environnement ». Hillary Clinton s’est engagée à faire ratifier par le Congrès américain la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, un texte de 1982 que les US ont signé en 1994 après avoir obtenu l’aménagement de certains articles. En allusion aux immenses réserves inexplorées de pétrole et de gaz en Arctique, elle a souligné que le réchauffement climatique « ouvre la possibilité d’une nouvelle exploration énergétique qui aura bien sûr un impact supplémentaire sur l’environnement ». Le ministre Norvégien des Affaires étrangères a appelé les pays riverains, réunis au Conseil Arctique, « à coopérer étroitement pour éviter un accroissement des conflits ». La Russie a annoncé récemment son intention de militariser l’Arctique pour y protéger ses intérêts tandis que le Canada cherche à étendre à 200 miles son contrôle sur les eaux arctiques. Les participants ont aussi évoqué l’Antarctique protégé par un traité dont ils ont célébré le cinquantième anniversaire. « Nous n’avons pas de temps à perdre » pour prendre de nouvelles mesures à déclaré Madame Clinton, après avoir rappelé l’effondrement ce week-end du pont de glace reliant le plateau de Wilkins aux îles antarctique.
A l’ouest de la péninsule Antarctique, le pont de glace qui reliait le plateau Wilkins aux deux îles de Charcot et Latady s’est brisé, en se rompant en son point de largeur le plus étroit (moins d’un kilomètre) >> voir information du 20.01.2009<<<. La dislocation de cette immense plaque glaciaire de Wilkins –de la taille de la Jamaïque– risque de menacer la stabilité des glaciers qui l’alimentent. Elle pourrait bien partir à la dérive ; sa fragmentation à déjà donné lieu à plusieurs icebergs qui flottent désormais librement sur l’océan. Il s’agit là de la plus grande des dix plaques qui se sont réduites ou effondrées en Antarctique depuis l’augmentation des températures dans ce secteur. La barrière de Wilkins, vaste plaque de glace qui était ancrée aux îles de l’Antarctique, a mis des milliers d’années à se former par accumulation et compactage des couches de neige. Elle était restée stable durant le siècle dernier, mais a commencé à se réduire dans les années 1990. Avec une superficie de départ de 14.500 Kms, la barrière aurait perdu dans la seule année passée plus de 14% de sa surface : deux importants et soudains effondrements s’étaient produits en février et mai 2008 avec une perte de 400 Km2 et 160 Km2. Selon un avis unanimement partagé dans la communauté scientifique, il s’agit là d’une nouvelle preuve de l’actuel changement climatique. Ces barrières de glace de la péninsule sont prises en sandwich entre un air dont la température augmente rapidement et un océan qui se réchauffe. Cette région de l’Antarctique a connu une augmentation des températures de 2,5°C (environ 0.5°C par décennie) bien plus importante que le reste de l’Antarctique, et de grandes plateformes avaient déjà été victimes de cette situation de réchauffement (Larsen).
Bernard Kouchner accueille Michel Rocard, nouvel ambassadeur chargé des questions internationales pour les pôles arctique et antarctique >>>> Cliquez ici pour télécharger le fichier pdf de la conférence de presse
Le 30 mars 2009, la Poste mettra en vente un bloc de timbres ayant pour thème la protection des pôles. Cette émission fait partie d’une nouvelle série mondiale sur le thème du réchauffement climatique, publiée par 40 administrations postales. Cette série commémore la clôture de l’année polaire internationale 2007-2008 et s’inscrit dans un appel -à l'initiative des postes chilienne et finlandaise- à la protection des régions polaires et à la sensibilisation des consommateurs sur le réchauffement climatique dont notamment la fonte des glaces. Le lancement officiel des timbres de la Poste se fera demain 28 mars conjointement à Paris (Musée en Herbe 21, rue Herold Paris 1er) et à Mâcon à l’occasion des journées des «escales polaires » (voir actualité suivante). Le bloc de deux timbres représente un paysage polaire et des manchots empereurs et sera en vente au prix de 1,41 EUR. Il sera également disponible dans les bureaux de la Poste ou sur le site www.laposte.fr/timbres.
source A.P.I. >>> 
La ville de Mâcon -en Bourgogne- accueillera les 27, 28 et 29 mars prochains le salon de printemps de la Chambre nationale des experts en philatélie. Quinze pays sont attendus à cette rencontre de passionnés et une trentaine de stands seront dédiés à la présentation des différentes facettes du métier d’expert, alors que plusieurs clubs ont programmé des animations ainsi que la présentation par anticipation d’un bloc de deux timbres sur la protection des pôles. Une exposition de philatélie polaire est prévue. C’est une vraie première qui rassemblera semble-t-il plus de trois mille documents et les plus belles collections mondiales. Un jury est chargé de primer la plus belle histoire philatélique des grandes expéditions polaires du 19e siècle. Des scientifiques présenteront également les spécificités de ces régions extrêmes.
A Tromseo en Norvège, les cinq pays possédant l’ours polaire en partage (Etats-Unis, Canada, Russie, Norvège, Groenland/Danemark) se sont réunis mardi dernier pour plancher sur sa protection, face au réchauffement planétaire qui menace leur survie. En effet, extrêmement dépendant de la banquise sur laquelle ils chassent le phoque –leur nourriture de prédilection–, les ours polaires subissent le recul de plus en plus précoce des glaces marines à la fin du printemps et de leur arrivée de plus en plus tardive en automne. Or selon un avis largement partagé dans la communauté scientifique, sous l’effet du réchauffement climatique, la banquise arctique pourrait complètement fondre en été d’ici l’année 2020. Une analyse menée par les scientifiques américains de l’U.S. Geological Survey, démontre que les deux tiers des 25.000 ours polaires vivant aujourd’hui risqueraient de disparaître à l’horizon 2050. A noter que les pays concernés s’étaient engagés en 1973 à protéger le plantigrade et son habitat, mais ne s’étaient pas revus… depuis 1981 !.
Michel Rocard –ancien premier ministre de la France– vient de quitter son mandat de député européen. Agé de 78 ans, il vient de confirmer sa future nomination au poste d’ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique ; celle-ci devrait intervenir mercredi prochain. Michel Rocard s’est beaucoup intéressé à la protection de l’Arctique et plaide depuis plusieurs mois pour l’ouverture d’une négociation de ce sujet à un niveau internationale. Dès 1991 il avait co-parrainé l’adoption du protocole de Madrid définissant l’Antarctique en « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science ». Il entend influer à nouveau pour un combat qui ratifierait un traité similaire au pôle nord. Mais cela n’est pas gagné explique-t-il, car le sous-sol de l’Arctique recèlerait un quart des réserves d’hydrocarbures mondiales. En janvier dernier il s’est rendu en Antarctique avec l’ONG le Cercle Polaire et est allé en Arctique en février.
Selon la dernière étude de l’U.S. Geological Survey, 20% des ressources pétrolières mondiales « dormiraient » sous les glaces du pôle nord… de quoi aiguiser l’appétit des pétroliers et des pays bordant la zone arctique. Les députés européens mettant en avant la situation de dépendance de l’Europe à l’égard du pétrole ont accueilli favorablement l’initiative de la commission Herbert Reul (membre démocrate allemand du Groupe du Parti populaire européen) quant à l’importance de prospecter et d’exploiter de nouvelles réserves pétrolières, dont un quart se situerait précisément en région arctique. Les spécialistes des technologies offshore estiment que dans ces zones polaires, en raison de l’extrême froid, il est encore plus difficile de forer que d’aller exploiter le pétrole par 3000 mètres de fond. Ainsi les nombreux défis techniques engendrés par des conditions climatiques exécrables entraînant un prix de revient à l’extrême risquent de déjouer bon nombre de projets.
Echec d’une importante mission consacrée à l’étude des gaz à effet de serre. Le lancement du satellite OCO (Orbiting Carbon Observatory) qui devait observer les émissions terrestres d’origine humaine et naturelle de dioxyde de carbone (CO2) s’est déroulé hier sans difficulté en Californie, mais c’est une fois dans l’espace que les choses se sont dégradées. Peu après le lancement, le module qui transportait le satellite n’a pas réussi à se séparer de la fusée et sont tous deux tombés dans l’océan près de l’Antarctique. C’était la première fois que la Nasa utilisait ce lanceur pour mettre un de ses satellites en orbite. Le coût de la mission était de près de 280 millions de dollars US.
L'Allemagne a inauguré hier une nouvelle base de recherche sur le changement climatique en Antarctique. Les recherches porteront sur de précieux indices du changement climatique : état de la banquise et niveau des eaux. Cette station "Neumayer III" qui remplace "Neumayer II" est destinée à être utilisée durant les 25/30 prochaines années à précisé le directeur de l’A.W.I. (Institut allemand Alfred Wegener pour la recherche sur les pôles et sur les mers). Perchée à six mètres au-dessus de la surface glacée de l’Antarctique et reposant sur un système de pilotis hydrauliques qui se relèveront en fonction de l’accumulation de neige, "Neumayer III" est située sur la Terre de la Reine Maud, à seulement quelques kilomètres de l’ancienne "Neumayer II" qu’elle remplace. Cette nouvelle station dérivera annuellement d’environ 157 mètres et ne laissera aucun résidus dans la glace après son exploitation. Cependant contrairement à la base polaire belge "Princess Elisabeth", première station de l'Antarctique sans rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère inaugurée dimanche passé, "Neumayer III" utilisera des énergies fossiles pour son fonctionnement.
Dimanche passé, lors de l’assemblée de la Société des Sciences des Etats-Unis, Cary Fowler a annoncé que d’ici deux années, 100.000 variétés de plantes en danger de disparition seraient protégées dans le caveau dont il a coordonné la mise en œuvre au Spitzberg (Svalbard, à l’est du Groenland)). Ceci afin de préserver les caractéristiques génétiques dont les sélectionneurs auront besoin dans le futur pour adapter l’agriculture au changement climatique et aux maladies. Ce « coffre-fort » des semences de variétés de plantes cultivées sera particulièrement abrité et naturellement protégé par le froid et l’isolement des lieux. Le coût de l’opération est évalué à environ 40 millions d’euros, dont une partie financé par la Fondation Bill Gates, qui soutient par ailleurs les cultures transgéniques…
Le navire « Ocean Nova » avec à bord 74 passagers et 30 membres d’équipage s’est immobilisé près de la base argentine San Martin (située en péninsule antarctique, entre la terre Loubet et la côte Fallières) pour des raisons encore inconnues. L’accident est probablement du à la présence d’icebergs ou à la marée basse a expliqué un porte-parole de la marine. Selon cette même source, il pourrait suffire au navire d’attendre la marée haute pour se libérer de lui-même. Le navire océanographique espagnol « Hespérides » qui se trouve à environ 100 kilomètres de là, se dirige vers l’Océan Nova et devrait le rejoindre en fin de journée. Selon la marine argentine, aucune menace ne pèse donc sur les 104 personnes à bord.
Comme l’on sait, le secteur du bâtiment se porte très mal ; y compris et surtout en Angleterre où l’on ne compte plus le nombre de travailleurs au chômage. Ces derniers sont près à se rendre à l’autre bout de la planète de retrouver un emploi, même s’il faut travailler dans des températures glaciales. Le centre de recherche britannique Antarctique qui a en charge cinq stations au pôle sud (recherche sur les changements climatiques et biodiversité) a organisé un concours la semaine passée pour une quarantaine de places destinées à des travailleurs du bâtiment. Soit dix-sept postes de techniciens, six charpentiers, six électriciens, huit plombiers et trois cuisiniers. La chaine BBC a proposé ces emplois lors d’une de ses émissions… et le nombre de personnes intéressées faisant réponse par internet, a fait "planter" le site du centre de recherche !
Sabine Laruelle ministre Belge de la politique scientifique se rendra en Antarctique pour assister dimanche prochain à l’inauguration officielle de la station Princesse Elisabeth située à Utsteinen en Terre de la Reine Maud (Antarctique de l'Est). Elle sera notamment accompagnée de Pieter De Crem, chargé de la défense. Cette toute nouvelle base polaire est conçue et construite par la Fondation Polaire Internationale et sera la première station de recherche à "zéro émission" ; elle ne produira en effet aucune émission de carbone et utilisera exclusivement les énergies renouvelables (énergie solaire et éolienne). Tout a été mis en œuvre pour réduire l’impact environnemental de l’implantation : dès la conception en tant que système énergétique intégré avec des matériaux et des technologies qui respectent les principes de l’éco-construction. Son exploitation sera assurée avec un système de chauffage passif, un recyclage des eaux usées et des solutions d’efficacité énergétique. Le coût global de la base est estimé à plus de 21 millions d’euros.
Photo : AntarcticStation "maquette Base Princesse Elisabeth" 
De l’autre côté de la planète, à près de 17.000 kilomètres de l’Europe, 5 navires et leurs équipages s’affrontent parmi les glaces de l’Antarctique. Ce n’est pas une course autour du monde en solitaire, ce n’est pas non plus le fait de pirates du Golf d’Aden… Il s’agit d’une bataille navale des plus singulières entre chasseurs et défenseurs de baleines. La flotte de chasse à la baleine japonaise (Vaisseau-usine Nisshin Maru ainsi que Yushi Mari1, 2 et 3), qui parcourt actuellement l’Antarctique est en effet suivie à la trace par le navire Steve Irwin du groupe militant Sea Shepherd Conservation Society qui est vivement opposé à cette pratique et qui espère perturber le bon déroulement des opérations japonaises… Cependant ce-matin (lundi 9 fév. 09), le Capitaine annonce le retrait du Steve Irwin du « champs de bataille » afin de revenir avec un bateau plus rapide offrant un plus grand rayon d’action. Pour plus d’info, voir le site ------>> Http://www.seashepherd.fr/Campagnes/baleines/baleines_musashi_photos.html
Photo : SeaShepherd > 
Une étude publiée mardi dernier aux Etats-Unis confirme : « les manchots empereurs risquent l’extinction d’ici la fin du siècle, du moins dans certains de leurs habitats, en raison du réchauffement de la planète ». En effet, si le changement climatique continue de faire fondre les glaces dans l’Antarctique au rythme prévu dans le dernier rapport inter-gouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC), la population d’une grande colonie de manchots empereurs de Terre Adélie pourrait bien s’effondrer de 93%, passant de 6000 couples reproducteurs en 1962 (3000 actuellement !), à seulement 400 couples d’ici la fin du siècle. Une telle baisse du nombre de manchots dans ces zones les mettraient en grand danger d’extinction, estime l’institut de recherche américain (Woods Hole Oceanographic Institution). La glace flottante est un véritable milieu de vie durant toute l’année pour les manchots empereurs, en particulier pour la mue en été et la reproduction en hiver. De plus, elle est le lieu de départ et d’arrivée de leur expédition de chasse. La banquise joue un rôle essentiel dans l’écosystème antarctique. Mais c’est aussi le lieu où se développent les krills, de petits crustacés qui vivent sur les algues, et qui sont d’une importante source de nourriture, non seulement pour les manchots, mais également pour les poissons, les phoques et les baleines. Une fluctuation de température qui a engendré une forte réduction de la superficie des glaces et de la banquise dans les années 70 en Terre Adélie a déjà entraîné une réduction d’environ 50% de la population des manchots empereurs. Lors des cinquante dernières années, le changement climatique a été toutefois plus prononcé dans la péninsule antarctique (excroissance Antarctique, dans le prolongement de l’amérique du sud) que dans le reste du continent. Dans les prochaines décennies, la mer de Ross, où le volume de glace a augmenté ces dernières années, pourrait bien être le dernier sanctuaire des manchots empereurs… et pour ne pas disparaître, les manchots empereurs n’auront pas d’autre choix que de s’adapter très rapidement à leur nouvel environnement ; mais cette espèce semble très lente à modifier son comportement.
Jusqu’au 1er février 2009, la goélette polaire Tara sera visible au port des Champs Elysées à Paris (Rive droite, pont Alexandre III). Cette présence exceptionnelle sera accom-pagnée d’une exposition « Tara, voyage au cœur de la machine climatique ». La goélette repartira le 6 février pour une mission sur tous les océans du globe pour une étude marine au niveau planétaire, dans la continuité de l’expédition polaire qui a permis de confirmer le réchauffement climatique. L’expédition en elle même partira de Lorient –son port d’attache– en septembre prochain et parcourra 150000 kilomètres pour visiter environ 50 pays avec des équipes de chercheurs de 9 nationalités (France, US, Allemagne, Australie, Canada, GB, Israël, Italie, Japon. Le bateau de 36 mètres de long, 10 mètres de large, est équipé de 2 mâts de 27 mètres qui peuvent supporter 400 mètres carrés de voilure. Construit en aluminium, il pèse 130 tonnes et peut emporter 17 personnes à bord.
Il y a à peine un an, le GIEC (Intergovernmental Panel on Climate Change) annonçait leur prévision « que selon certains modèles, la banquise arctique de fin d’été pourrait disparaître totalement d’ici la fin de notre 21e siècle ». Mais les nouvelles études du PIRC (Public Interest Research Center) indiquent que les scientifiques prévoient désormais la disparition de cette banquise d’été d’ici trois à sept années. En effet, actuellement sur les diagrammes, les courbes de la fonte sont en chute libre. Avec la disparition des glaces, la région s’assombrit et absorbe donc plus de chaleur amplifiant donc le phénomène engagé. Un article récent du Geophysical Research Letters monte que le réchauffement supplémentaire dû à la disparition des glaces s’étend jusqu’à 1500 Kms à l’intérieur des terres, recouvrant presque entièrement la région où le permafrost est permanent. Les sols gelés arctiques contiennent deux fois plus de carbone que toute l’atmosphère. Tant que les sols restent gelés, il reste captif. Mais la fonte a commencé et les dégagements de méthane s’échappent dans certains endroits au point qu’ils maintiennent l’eau de lacs arctiques libres durant tout l’hiver.
Jusqu'à présent, les scientifiques s'accordaient à dire que le réchauffement était circonscrit à la seule Péninsule antarctique, qui s'avance en direction de l'Amérique du Sud. Or « la zone touchée par le réchauffement est bien plus importante que la seule Péninsule antarctique », écrivent les chercheurs dans la revue scientifique Nature, et précisent « qu'elle concerne l'ensemble de l'Antarctique Ouest » Un refroidissement en certains endroits comme au pôle Sud et l'extension de la banquise d'hiver autour du continent masquent une tendance globale au réchauffement sur un continent grand comme plus de 25 fois la superficie de la France. Si toutes les glaces de l'Antarctique fondaient, le niveau moyen des mers du globe monterait de 57 mètres.
Photo : N A S A 
Encore un effet du réchauffement climatique : une énorme plaque de glace –l’ice-shelf de Wilkins– située au bord de la péninsule antarctique est sur le point de s’effondrer et ne tient plus au continent glacé que par une étroite bande de banquise. Selon David Vaughan (du British Antarctic Survey) cette gigantesque plaque de banquise permanente, bordée de falaises de 20 mètres de haut, pourrait s’effondrer « d’un instant à l’autre », mais le pont de glace qui la retient encore à la péninsule pourrait toutefois subsister des semaines , nuance-t-il. Autrefois, la plate-forme glaciaire de Wilkins couvrait 16000 Km2, mais aujourd’hui, elle a déjà perdu un tiers de sa superficie.
Neuf autres plaques glaciaires se sont désintégrées (ou ont diminué) autour de la péninsule antarctique durant les 50 dernières années, parfois très rapidement, comme en 1995 avec la plaque Larsen A, puis en 2002 avec Larsen B. Au total, 25000 KMm2 de plaques de glace ont été perdues et l’évolution des contours de l’Antarctique est un des signes les plus spectaculaires de l’actuel réchauffement climatique. Les températures sur la péninsule ont augmenté d’environ 3°C depuis 1950. A contrario, et pour le moment, sur le reste de l’Antarctique, il n’est pas observé de signe significatif de réchauffement.
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